Bagad Brieg Pipe Band

4 pieds sur terre

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L’étonnant Tour du Monde de Maud et Simon

 

Vingt-et-un mois pour avaler près de 40.000 km. L’aventure que se sont lancés Simon Quiniou et Maud Albert donne le vertige. Sri-Lanka, Inde, Népal, Philippines, Australie, Nouvelle-Zélande, Argentine… Les destinations s’égrainent sur leur carnet de voyage mais résonnent encore comme des rêves lointains.

 

Si les deux quimpérois s’apprêtent à quitter la Cornouaille pour leur premier tour du monde, l’heure est aux formalités. Car le 12 janvier, fini les rives de l’Odet, direction l’océan indien et Colombo, capitale du Sri Lanka.

Avec eux, un sac à dos de 10 kg et quelques économies suffisantes pour tenir jusqu’à Tahiti. Rien d’autre.

« Nous ne sommes ni des aventuriers ni des baroudeurs, nous voulions simplement changer d’air, aller à la rencontre des gens et partager leur mode de vie à travers la planète », explique Simon, 23 ans. Sonneur de bombarde au bagad Brieg, celui qui a grandi à Ergué-Gabéric reconnaît réaliser un « rêve de vie ». « Nous économisons depuis un moment pour ce voyage, éclaire le couple. On plaque tout dans le Finistère. » Pour un déracinement garanti.

 

« Nous voulons pouvoir retirer quelque chose de ce voyage »

 

Dans leur sillon, ce sont les écoliers de Lestonan et de Sainte-Christine (Maine-et-Loire) qui salivent d’avance de leurs pérégrinations. Par carte postale, mails et Skype, trois classes entretiendront un lien régulier avec le binôme aux quatre coins de la planète. Un « partenariat » mis sur pieds avec les instituteurs pour faire découvrir aux enfants scolarisés de la grande section au CM2 chaque recoin du monde exploré par Maud et Simon.

 
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« Nous voulons pouvoir retirer quelque chose de ce voyage », fixent-ils. Un livre pour enfants qui valoriserait les actions menées localement pour l’environnement pourrait ainsi naître de cette expérience commune.

Une démarche écolo que les piliers de l’association 4 pieds sur terre pousseront à son paroxysme. Pour se déplacer : le minimum d’avion. Pour vivre : le woofing et le travail à la ferme.

Une équation qui doit permettre au couple de pouvoir rejoindre l’Amérique centrale d’ici à 2018.

Si l’étape par la Nouvelle-Zélande les enthousiasme, par la richesse de ses paysages notamment, le chemin à parcourir semble pourtant encore long. En témoigne la course contre la montre lancée via Ulule. Une plateforme de financement participatif par laquelle Maud et Simon ont mis à contribution les internautes pour les aider à valider leur projet.

 

Ils ont jusqu’au 28 novembre pour boucler leur budget. Vous voulez les aider à ne rentrer en France qu’en octobre 2018 ? C’est par ici.

 

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