
Paris s’émerveille déjà de sa percée. Romain Jovion, percussionniste et compositeur au bagad Brieg, fait parler de lui derrière les pads.
Pas si loin des accents teufeurs briécois (souvenez-vous Lorient 2014), c’est dans le milieu électro que cette jeune pousse formée à la caisse claire à partir de 2008 sévit. Depuis le studio aménagé dans son appartement à Brest, Romain Jovion teste les sons et les couleurs, compose, partage. En témoignent les vidéos postées sur les réseaux sociaux depuis 2013. La première a été vue par 130.000 personnes sur facebook !
« Un super tremplin pour se faire connaître »
Pas étonnant que les bookeurs aient commencé à s’intéresser à lui. Le printemps a d’ailleurs était mouvementé pour le beatmaker de 22 ans… Le Social Club, haut lieu de l’électro parisien, La Maroquinerie (en ouverture de Charles X) ou encore La Gaiété Lyrique l’ont vu se produire, lors de battles ou de premières parties en avril et mai… Des salles prestigieuses qui sonnent comme autant de lignes sur un CV qui n’a de cesse de s’enrichir. « Un super tremplin pour se faire connaître » mais aussi le synonyme de « beaucoup d’enjeux pour moi de jouer dans des salles pareilles », commente-t-il.
L’Introm – Lorient 2014 (Composition : Romain Jovion)
L’été, il le prévoit studieux. Bien sûr, il y aura le Moustoir avec le bagad Brieg pour la finale du championnat des bagadou de 1re catégorie. « Un autre délire, avec les copains, entre discipline et rentre-dedans « … Puis le retour derrière les ordis, la batterie électronique et les pads. Pour peaufiner son set de concert. « Mon projet n’est pas encore tout à fait mûre, je travaille à trouver une vraie couleur, un son, une ambiance qui habitent les gens et les fassent bouger. » Un son tendance deep house dont on risque d’entendre parler…